Eté 2011 : drame pour ceux qui vivent à la rue
jeudi 28 juillet 2011
Cet été, depuis début juillet, la presse relaie les changements des politiques qui concernent les personnes et familles vivant à la rue.
dessin paru dans le Monde du 21 juillet 2011
- Le gouvernement supprime peu à peu les lieux d’accueils hôteliers et les hébergements collectifs d’urgence. Tout le monde : personnes hébergées, travailleurs sociaux, politiques, sont d’accord pour stopper ces accueils coûteux et indignes.
- La difficulté vient de l’absence totale de transition. L’idée du "logement d’abord" qui permettrait aux personnes de se projeter tout de suite dans une solution durable, mérite d’être tentée, si un accompagnement conséquent est accordé aux personnes les plus marginalisées. Mais elle n’est pas en place :
- les bénéficiaires de la loi DALO (Droit au Logement Opposable), ne sont pas relogés, faute de suffisamment de logements. Les structures d’accueil envoient les familles qui se retrouvent à la rue vers les urgences des hôpitaux… des centaines de personnes se retrouvent à la rue.
- D’un côté, M Apparu, Ministre qui travaille au secrétariat d’état pour le logement), garantit qu’il n’y a pas de familles à la rue, de l’autre, les études et rapports concrets montrent que 65% des personnes, hors Ile de France, n’ont pas de solutions d’hébergements.
- 133000 personnes sont à la rue en France. plusieurs centaines de mille sont mal logées. les expulsions locatives continuent l’été, y compris pour des personnes de bonne foi.
- Les personnes et familles qui sont à la rue vont d’urgence d’hôpitaux en campements précaires, ne pouvant s’installer nulle part.
- Nous craignons des drames humains de plus en plus nombreux. Nous participons aux actions du Collectif des Associations Unies contre la mal-logement, nous soutenons les actions menées par les personnels du Samu Social, nous soutenons l’appel qui sortira vendredi dans le nouvel obs…